
Cette nouvelle classification n’est pas à la hauteur de toutes vos attentes , c’est une réalité :
- Une contrainte budgétaire imposée par les Pouvoirs Publics sur la rémunération annuelle et qui malgré nos multiples interpellations ne nous entendent pas. Cette contrainte est le frein principal à l’obtention de nos revendications sur l’évolution professionnelle et salariale, à la hauteur de nos revendications.
- Un budget classification de 80 millions d’euros accordée par les Pouvoirs Publics qui ne peut être utilisée que pour le classement des emplois et quelques primes.
- Les Pouvoirs Publics ont confirmé que ce budget ne serait pas reconduit en 2021 si la négociation n’aboutissait pas fin 2020.
- La non obtention d’une garantie minimale d’évolution de la rémunération sans la borne fixée par l’employeur de 25 ans d’ancienneté pour en bénéficier. L’employeur en a fait une ligne rouge et cela est regrettable !
- Le maintien de l’attribution de 2 points d’expérience jusqu’à la 25ème d’ancienneté sans avoir pu en obtenir une amélioration. L’employeur en fait aussi une ligne rouge et cela est regrettable !
OUI MAIS !
Cette nouvelle classification apporte également des avancées, c’est une réalité :
- Une grille unique
- La création de paliers
- La création des emplois repères
- Le déplafonnement des niveaux
- La création d’une prime de mobilité fonctionnelle à niveau égal, équivalente à un demi mois de salaire
- La revalorisation des pas de compétences soit : 9 points pour les niveaux A à C; 12 points pour le niveau D et 13 points pour les niveaux E à G
- Des revalorisations des coefficients minimums pour chaque niveau
- La création de paliers dans les niveaux avec valorisation financière de 3 points en plus du pas de compétence normal
- La création d’une prime de 7 points par mois pour les formateurs occasionnels
- Une augmentation du taux d’attribution minimal de mesures individuelles pour les salariés qui passe à 25 % dès 2023
- L’inclusion d’une clause de revoyure pour la cotation des CIS et 7 emplois des Ugecam
- La prise en charge des cotisations ordinales par l’employeur
- La création d’une garantie d’évolution minimale de la rémunération, à partir de la 26ème année d’ancienneté. Si pendant 5 ans, le coefficient développé des salariés du niveau A à H n’a pas évolué, ils bénéficient d’une attribution de 6 points de garantie.
- Le maintien automatique du statut cadre pour les salariés qui en bénéficient aujourd’hui
- Une augmentation du montant des primes de fonctions calculées sur la base des nouveaux coefficients minimums et du palier 2. C’est le même principe qui s’applique aux primes de responsabilité.
- Une information individuelle obligatoire par l’employeur de l’existence du dispositif de l’examen personnalisé. La possibilité de bénéficier d’actions de formation dans ce cadre
- Un renforcement de la communication sur la politique de rémunération dans les organismes
La CFDT et ses adhérents ont estimé, tout en tenant compte de la contrainte budgétaire, qu’un accord équilibré a pu être trouvé.
Et ensemble, portons une autre vision du syndicalisme :
celui qui négocie
celui qui obtient des avancées
celui qui s’engage
Le 8 décembre, la CFDT signera le projet d’accord classification pour tous les employés et cadres de la Sécurité sociale.